Type de contrôle : - Deux types de contrôle sur les lichens dans un rayon de 10 kms autour de l’UVE - Mesure de la teneur en dioxines et métaux lourds - Cartographie de la qualité de l’air (IGQA) - Contrôles annuels
Symbiose entre une algue et un champignon, le lichen n’a pas de racine et se montre très sensible à l’air qui l’entoure. Il a la particularité de capter très facilement les sels minéraux et polluants atmosphériques dans son appareil digestif, sans limitation dans le temps. Il constitue ainsi un excellent bio-indicateur pour mesurer la teneur en dioxines et en métaux lourds dans l’air.
Des échantillons sont prélevés régulièrement sur neuf points différents autour du site, définis en fonction de la rose des vents. Ils sont ensuite expédiés en laboratoire accrédité afin de mesurer leur concentration en dioxines et métaux lourds.
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IGQA : la cartographie de la qualité de l’air
Une deuxième analyse des lichens est basée sur l’observation. La présence de telle ou telle espèce de lichen dans l’environnement traduit une plus ou moins bonne qualité atmosphérique. Chaque lichen possède une valeur écologique qui lui est propre. Le calcul de l’IGQA, Indice Global de la Qualité de l’Air, repose sur l’observation de 40 espèces. A partir de cette étude, le laboratoire détermine un Indice Global de la Qualité de l’Air selon 5 classes allant de « notablement modifié » à « excellent ».
En 2003, avant la mise en service de l’Unité de Valorisation Energétique de Lasse, le calcul de l’IGQA a été réalisé à partir des relevés de lichens, sur 90 points dans un rayon de 10 kms autour de l’UVE. Ces relevés ont donné lieu à l’élaboration d’une cartographie de la qualité de l’air. Ce diagnostic, qui révélait une bonne qualité environnementale, constitue un point zéro, permettant de comparer les résultats obtenus depuis le démarrage de l’UVE.
Tous les ans, le calcul de l’IGQA est établi à partir de 10 points autour de l’UVE. La carte complète de l’IGQA (90 points d’observation) a été refaite en 2011. Selon Aair Lichens, « la présence de l’usine Salamandre n’a pas entraîné de modification de la qualité de l’air sur un périmètre restreint. Elle n’a pas été un obstacle à une dynamique positive d’évolution liée à la faible présence de sources de modifications de la qualité de l’air, à une forte présence forestière et à une optimisation constante des pratiques agricoles. »